Le programme « Gbéssoké » initié par gouvernement reçoit le soutien financier de la Banque Mondiale à hauteur de 100 millions de dollars. L’accord de financement a été signé mardi 11 avril entre le Bénin représenté par le ministre de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni et la Banque mondiale, en marge des réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui se tiennent à Washington aux Etats-Unis.
Par Béni AGBAYAHOUN
Cet accord de financement qui vient d’être signé et dont le montant est estimé à environ 60 milliards de francs Cfa, va contribuer à la concrétisation du « hautement social » de Patrice Talon. Une ambition qui s’exprime à travers la mise en œuvre du programme « Gbéssoké ».
Le programme dans sa phase opérationnelle va consister à mettre en œuvre un certain nombre d’actions. Il va s’agir dans les faits, d’intensifier le dispositif de réduction de la pauvreté à travers la diversification des services sociaux. En clair, il va y avoir une augmentation des infrastructures de délivrance de services sociaux. « Plus précisément, il s’agit de la transformation des Centres de Promotion Sociale en Guichets uniques de protection sociale pour améliorer l’offre de services d’identification complémentaire, d’insertion au registre social unique, l’information et l’accès à tous les produits », précise le ministère de l’Economie et des finances dans un communiqué en date du 12 avril..
Le programme de « filets de protection sociale productifs dits « Gbéssoké » vient en renforcement aux efforts mis en œuvre par le gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations.
« Gbéssoké » va également « promouvoir l’inclusion économique des couches vulnérables en facilitant leur contribution à la constitution de la richesse nationale » en soutenant la « capacité productive et d’autonomisation des ménages pauvres extrêmes ».
Le programme de « filets de protection sociale productifs dits « Gbéssoké » vient en renforcement aux efforts mis en œuvre par le gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations. Il a été adopté en conseil des ministres le 15 février et devrait contribuer à terme, à la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales. Il va impacter près de 3 millions de personnes vulnérables.
Son nom, « Gbéssoké », « porter haut » en langue yoruba, exprime l’espoir dont il est porteur car complétant les volets assurance maladie, formation, micro-crédit et retraite, en cours d’opérationnalisation dans le cadre du projet Arch. Il va permettre au gouvernement d’atteindre « une plus large couverture territoriale » dans la mise en œuvre des actions de réduction de la pauvreté, « avec un financement à hauteur de 98 milliards de Fcfa sur 4 ans dont 27,5 milliards au titre de l’année 2023 ».