Aucun projet ni proposition de loi sur la pratique de l’homosexualité n’est en étude à l’Assemblée nationale. Le sujet était au menu d’un point de presse du porte-parole du président de l’institution Vitali Boton ce vendredi 1er décembre.
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La publication de l’ordre du jour de la séance plénière tenue jeudi 30 novembre, a suscité de la part de certains citoyens de curiosité. Surtout, la programmation de la question orale avec débat relative à « l’instauration de l’homosexualité dans le système éducatif béninois».
Très tôt, certains citoyens ont confondu la séance à l’examen d’une proposition de loi ou un projet de loi sur la pratique de l’homosexualité au Bénin. Ou encore, dans le système éducatif béninois.
Mieux, des affiches ont été même réalisées, diffusées et abondamment relayées sur les réseaux sociaux pour soit « dire non à la pratique de l’homosexualité au Bénin».
Mais il n’en est rien de tout cela souligne Vitali Boton. Le porte-parole du président de l’Assemblée nationale explique « que le point de l’ordre du jour objet de polémique n’est plus ni moins qu’une question d’actualité transformée en question orale avec débat».
Alors insiste Vitali Boton, «aucun projet ou proposition de loi relatif à la pratique de l’homosexualité n’était à l’ordre du jour. Il n’en a jamais été question».
La position du Bénin
Toutefois, les relations amoureuses entre individus du même sexe ne sont pas spécifiquement criminalisées en République du Bénin. De la même manière, «le pays n’offre pas de protections juridiques spécifiques auxdits individus».
Par ailleurs, cette pratique « est à l’antipode de nos valeurs» affirme Vitali Boton. Aussi soutient-il, la réflexion en cours sur la gestion de la croissance démographique en cours au Bénin n’a rien à voir avec une quelconque orientation sexuelle.
Sur le sujet, la position de Louis Vlavonou est sans ambiguïté. Le président de l’Assemblée nationale salue les réformes du système éducatif qui consiste à introduire l’éducation à la santé sexuelle sans modifier l’existant. Il s’agit pour lui, d’un acte de gouvernance responsable qu’il faut saluer.
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