Le président de l’Assemblée nationale se prononce pour la première fois sur l’affaire de tentative de Coup d’État. A l’ouverture de la 2e session ordinaire de l’institution au titre de l’année 2024, Louis Gbèhounou Vlavonou a remercié Dieu qui a permis de déjouer le plan, s’il s’avérait.
Le premier des Parlementaires se demande ce que deviendrait le pays si ce projet de remise en cause de l’ordre constitutionnel aboutissait. «Heureusement qu’il a plu au Dieu tout-puissant de nous en épargner» a-t-il déclaré. Selon le président de l’Assemblée nationale, «N’eût été vrai que notre institution parlementaire n’existât plus et son président mis aux arrêts et vous autres députés mis au
chômage».
Par ailleurs, il invite les députés « à la retenue en attendant que les instances compétentes achèvent leurs investigations ». Alors seulement, ils pourront situer éventuellement les responsabilités dans ce dossier complexe. Tout ceci, espère-t-il, « sans aucune intrusion ni entrave de quelque nature de la part de la représentation nationale».
L’affaire tentative de coup d’État précise Louis Gbèhounou Vlavonou, « relève de la compétence exclusive du judiciaire. Il faut donc le traiter « dans le respect de la séparation des pouvoirs ».
« Nous sommes invités à éviter toute ingérence en tant qu’institution. Chacun pourra avoir son opinion dans le respect de la constitution qui dispose en son article 17 que toute personne accusée d’un acte délicieux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public durant lequel toutes les garanties nécessaires à sa libre défense lui ont été assurées» va-t-il conclure.
LIRE AUSSI :
- 2e session ordinaire de l’Assemblée nationale : Un ordre du jour dense et varié
- Elections générales 2026 : La Cena mobilise les parties prenantes
- Croissance inclusive en Afrique : La Banque Mondiale suggère la réforme de l’éducation
