«Il faut voir la responsabilité de l’Église catholique … dans l’enfoncement des sociétés africaines dans ‘’le développement du sous-développement’’»
Esclavage et colonisation. Le sociologue spécialiste des religions, Raymond Coovi Assogba critique la demande de pardon de l’Église catholique pour complicité. Cet enseignant-chercheur de l’Université d’Abomey-Calavi, Maitre de conférences des universités du Cames y voit une «révolution dans un verre à boire» et appelle les Africains à se focaliser plutôt sur l’urgence du «changement de paradigme, de vision» face aux «multinationales dont fait partie l’Église catholique» et qui sont à la base de «l’enfoncement des sociétés africaines dans ‘’le développement du sous-développement’’».
Bénin Intelligent : L’Église catholique demande pardon. Vous la félicitez pour cette démarche courageuse ?
Raymond Coovi Assogba, sociologue : D’une certaine manière, c’est toujours intéressant lorsqu’une institution comme l’Église catholique met l’accent sur la demande de pardon. Vous savez que le pardon est une problématique politique au Bénin ; et si l’Église catholique demande pardon, c’est que le pardon demeure la politique de l’Église vis-à-vis des africains.
Le pardon comme problématique politique au Bénin, qu’est-ce que cela traduit ?
Le pardon est une modalité morale qui intervient dans les relations humaines, dans la mesure où la vie ensemble fait expérimenter aux membres du groupe social des occasions de fautes, d’écarts par rapport à ce qui est toléré. Il est reconnu que celui qui se trouve dans son tort puisse demander pardon à son vis-à-vis. Donc le pardon est une institution morale par rapport à laquelle les membres de la société essayent d’amortir, d’amoindrir les risques de relations tumultueuses qui peuvent conduire à des affrontements.
Saluez-vous donc l’Église d’avoir demandé pardon dans le cas précis de sa complicité dans l’esclavage et la colonisation ?
J’ai défini le pardon par rapport aux relations humaines, en tant que mécanisme de minimisation, de contrôle de tout ce qui peut amener à des affrontements. C’est un outil social. Maintenant, lorsqu’une institution manipule ou instaure le pardon comme une modalité en fait, d’amortir les conséquences de décisions historiques. L’Église catholique a entériné et autorisé l’esclavage qui est considéré comme un crime humanitaire. Le pardon devient dans ce cas un instrument politique, parce que l’Église catholique a une activité dans les pays africains, laquelle consiste à imposer les normes de vie des sociétés occidentales aux africains. N’oubliez pas que la croyance en un Dieu [trine] et la vie religieuse des églises ont été imposées aux sociétés africaines dans un contexte qui a justifié le système des 3M. Les missionnaires ont pris contact avec les sociétés africaines. Ayant été bien accueillis, les missionnaires ont commencé par diaboliser les cultures africaines. C’est dans ce sens que le phénomène de l’esclavage a eu lieu comme institution aussi économique.
Le pardon de l’Église Catholique qui s’adresse à la totalité des chrétiens de l’Afrique est un instrument politique. La première réaction c’est de reconnaître que c’est normal ; c’est normal que l’Église catholique ait une attitude de sortie de l’amnésie pour avoir ignoré que la traite négrière était un crime contre l’humanité. Le Pape Nicolas V ayant entériné le commerce des esclaves, imaginez combien d’africains ont été jetés dans l’océan parce que certains sont morts ou certains étaient rebelles ! Les équipages ont simplement supprimé la vie de ceux-là. On considère que c’est la responsabilité de l’Église d’avoir favorisé ce commerce. C’est en souvenir de cette responsabilité que le Vatican géré aujourd’hui par le Pape François se donne comme une modalité de se donner bonne conscience en demandant pardon.
Cette « sortie de l’amnésie » ne réhausse-t-elle pas l’image de l’Église catholique en Afrique notamment auprès des fidèles ?
C’est le deuxième niveau de ma réflexion. L’Église au Bénin et en Afrique, aujourd’hui on peut se questionner sur la pertinence de l’embrigadement de la vie religieuse des africains. Il faut élargir la réflexion pour s’interroger sur l’utilité de l’Église aujourd’hui en Afrique. C’est à ce niveau que je pense que la demande de pardon de l’Église catholique c’est comme une révolution dans un verre à boire. De part ma vision et la situation des communautés africaines, que l’Église catholique demande pardon importe peu dans la pléiade des responsabilités aujourd’hui du développement des sociétés africaines. Dans ce sens, il faut considérer que la demande de pardon de l’Église catholique ne rentre pas la priorité des sociétés africaines aujourd’hui. Il faut voir la responsabilité de l’Église catholique non plus au niveau de la traite des esclaves ou de la colonisation mais sa place dans l’enfoncement des sociétés africaines dans ce que j’appelle ‘’le développement du sous-développement’’.
Autrement dit, cette demande de pardon à propos de l’esclavage est un non-événement. Dans la mesure où la problématique de la vie en Afrique aujourd’hui n’est plus celle de la focalisation sur une histoire douloureuse mais plutôt celle d’un changement de paradigme, de vision. Les sociétés africaines sont face à la prise en charge de leurs conditions de vie dans le sens de réarticuler la dynamique des populations avec la créativité culturelle pour féconder les échanges internationaux, créer une plus-value dans les activités économiques et surtout, se gérer à partir des institutions issues de l’histoire de leur peuplement.
Dans cette perspective, qu’il y a cinq siècles l’Église catholique a pris telle ou telle décision, vous prenez 80% de ceux qui vont à l’Église, d’ailleurs, ils ne perçoivent pas l’implication de l’Église dans cette tragédie qu’il y eu. Quand vous prenez les chrétiens aujourd’hui, se soucient-ils du fait qu’un Pape dans l’histoire ait pris la décision de susciter, d’encourager la traite de leurs ancêtres ? Les fidèles n’ont pas ce souci. Mieux, les fidèles n’ont pas conscience que l’Église elle-même est une problématique de la survie de leurs descendants.
Quand vous prenez les fidèles chrétiens, ils sont issus d’une collectivité, le ‘’Hinnun’’, ces fidèles ont un nom. Or les noms suscitent des valeurs et des normes de vie ensemble, de régulation des problèmes, de reproduction. Or le concept de l’Église lui-même est lié à la collectivité à partir de laquelle les occidentaux vivent. Donc l’Église en tant que collectivité s’oppose à la collectivité des fidèles en tant qu’unité d’organisation sociale. C’est comme s’il y a une doublure.
Mais les fidèles conservent leurs patronymes à l’Église ?
Oui, mais ils doivent financer les activités sociales, économiques et politiques des collectivités de leurs patronymes : la fête des ignames par exemple, les Hwétanu, etc. Les fidèles doivent participer au financement des dépenses pour bénéficier de l’aura des rituels. La collectivité a ses chefs politiques (les Dah, Hinnungan…) qui incarnent le niveau politique des collectivités patrimoniales des fidèles. Cette collectivité patrimoniale est toujours vivante. Mais l’Église se pose comme concurrente de cette collectivité patrimoniale.
Dans la vie de l’Église catholique, les prêtres, les évêques, le Pape constituent l’équivalent des autorités politiques patrimoniales d’ici avec les us et coutumes, les dogmes à respecter et le financement des activités de la sociabilités au niveau des églises (la Pâques, la Noël). C’est à ce niveau qu’il faut avoir un regard neuf sur les besoins des fidèles eux-mêmes, besoins par rapport auxquels les fidèles n’ont pas conscience que l’Église est une doublure des collectivités patrimoniales.
Au regard de cela, je trouve que le pardon ne touche pas les fidèles qui sont, d’une certaine manière, embrigadés dans le mode de production véhiculé par l’Église catholique qui est, elle-même, une institution du capitalisme qui vise à maintenir les africains dans le développement du sous-développement.
Dans ce contexte, comment amener les fidèles à comprendre qu’ils sont tiraillés. Cela fait que l’Église dogmatique parle elle-même de ce concept de ‘’syncrétisme’’. L’Église découvre que dans sa politique, elle a visé l’aliénation totale des fidèles chrétiens qui devraient rompre avec leurs collectivités patrimoniales qui s’opposent à l’Église catholique en tant que doublure. Si l’Église catholique perçoit que les fidèles continuent d’honorer leurs ancêtres, c’est un échec pour elle.
En ce début du IIIe millénaire, l’Église catholique a perçu l’échec de sa politique d’aliénation totale, d’aveuglement des fidèles dont elle a espéré depuis qu’ils ne retournent plus à leurs collectivités patrimoniales. L’Église a sanctionné cet échec par le concept de syncrétisme.
Le «Syncrétisme» signifie que l’Église reproche aux chrétiens de garder une attache avec les collectivités patrimoniales et un financement du fonctionnement desdites collectivités. Les fidèles chrétiens fatigués de brûler les Hoxo ont commencé par comprendre l’importance de continuer les rituels des Hoxo dans leurs collectivités familiales. C’est un échec pour l’Église. Deuxièmement, les fidèles chrétiens ont compris qu’ils doivent continuer à financer les ‘’Xwétanu’’ ou solennités annuelles où on « donne à manger » aux ancêtres. Les fidèles ont continué à y participer ; c’est un échec pour l’Église catholique. Mieux, la nouvelle année que constitue la récolte de l’igname nouvelle en juillet, pendant laquelle on « donne à manger » aux Vodun constitue aussi un échec pour l’Église catholique.
Il faut comprendre alors que l’Église catholique est essoufflée. L’Église catholique a compris que la finalité de rompre avec les collectivités patrimoniales n’est pas atteinte.
Comment adhérer alors à cet échec que vous constatez alors que les églises sont toujours bondées de monde ?
Il y a l’aspect de la satisfaction du pouvoir d’achat des citoyens en général. Ceux-ci font face à l’incapacité des pouvoirs politiques de satisfaire le besoin de bénéficier des facilités technologiques de la vie actuelle. Pour cela les Églises ont développé des services en direction de toutes les populations sans discrimination de sexe, de croyance et autres. Par exemple, les enfants qui sont abandonnés, les enfants de la rue, l’Église déploie des activités pour les récupérer dans certains cadres communautaires pour bénéficier d’attention. L’Église catholique développe des activités d’emploi à travers notamment les écoles catholiques ; les enseignants qu’elle paie.
Les Églises sont aussi dans le business de location de boutiques, de l’immobilier. Prenez tout Cotonou, Saint Michel, tous ces blocs autour des paroisses, les Églises louent des maisons aux gens. Donc on ne peut pas ignorer la force économique de l’Église catholique. Ceci peut expliquer cela que les églises se remplissent sans que les gens n’aillent pas au culte forcément pour la recherche de Jésus Christ mais simplement pour la satisfaction de leurs besoins ; besoin d’accéder à des services que l’État n’offre pas et que les collectivités patrimoniales n’assurent pas. C’est dans ce vide de responsabilité communautaire qu’on peut trouver que les églises se remplissent.
Sur la base de tous ces services sociaux (écoles, hôpitaux, etc.) l’Église ne contribue-t-elle plutôt pas au développement du Bénin, de l’Afrique ?
Je ne dis pas que l’Église ne propose pas une réponse au bien-être des citoyens en général. Mais je souligne que nous avons une problématique générale de reprise en compte de l’évolution de notre société. Cela voudrait dire que, quand vous prenez au Bénin ici un fidèle chrétien, il doit savoir que son ancêtre est lié à son patronyme et qu’il y a une vie économique qui doit aller avec cette histoire personnelle avec son ancêtre.
Nous allons mettre dans la balance le fait politique qui m’amène à constater que l’Église ne serait pas la solution à ce besoin de se prendre en charge : il s’agit du « 10 janvier ». Le «10 janvier» c’est le retour du refoulé du Vodun qui avait été exclu depuis les années 1900. Par ce fait, l’Église avait été associée pour développer les activités du mode de production par lequel les africains dépendent de la politique internationale des puissances dont le Vatican fait partie.
Donc le «10 janvier» était l’échec de l’Église catholique d’aliéner, de fermer la porte des collectivités patrimoniales aux croyants. C’est délicat et assez profond et si on ne le garde pas, en termes de causalité, on ne pourrait percevoir la relation entre le «10 janvier» et la demande de pardon du Vatican d’avoir favorisé l’esclavage. C’est justement parce que l’Église n’a pas pu favoriser l’embrigadement dans l’idéologie du dogmatisme au niveau du fidèle que le «10 janvier» est revenu.
Et là encore, il y a une problématique sous-jacente à l’échec de l’embrigadement du fidèle. C’est que le Vodun ayant été exclu, les Vodunnon n’ont pas été reconnus comme des citoyens devant participer à la gestion du pouvoir politique alors que les fidèles chrétiens font partie des cadres qui gèrent l’Etat. Aujourd’hui on retrouve une complexification de cette dynamique lorsque vous évoquez que les églises sont toujours remplies de monde. Les vodunsi ne trouvent pas de problème à aller à l’église, du moment où le Vodun n’interdit pas l’église à ses pratiquants. D’où on peut retrouver beaucoup de fidèles à l’Église mais qui n’appartiennent pas seulement à l’Eglise en termes de croyances.
Aujourd’hui plus qu’hier, vous comprenez qu’avec la législation étatique en faveur du Vodun, le pardon de l’Eglise ne soit pas une priorité dans la compréhension du bien-être des béninois.
Après le pardon, faut-il attendre d’autres choses de l’Église catholique ?
Il faut d’abord se demander « à quoi sert le pardon de l’Église catholique par rapport à l’esclavage et la colonisation ? » Le pardon a une fonction de baume, non pas au niveau des fidèles mais au niveau des cadres de l’Église. L’Église même est désorientée. Au-delà des activités économiques qu’elle mène, l’Église se demande pourquoi les Béninois chrétiens n’abandonnent pas leurs collectivités patrimoniales. Le syncrétisme, pour moi sociologue des religions, est un préjugé, une prénotion qui ignore la dynamique réelle de la société béninoise.
Quelle est la finalité de l’Eglise catholique ? Sa finalité depuis toujours c’est que les africains abandonnent leurs collectivités patrimoniales, le Vodun surtout au Bénin. Cela a été bien assumé par Albert Tévoedjrè, cadre chrétien catholique après Ouidah 1992. Il a reproché au président Soglo d’avoir rétabli le Vodun en dédiant le 10 janvier comme journée des religions traditionnelles. C’est pour vous dire que nous avons une hauteur holistique de la situation.
Le but de l’Église est d’en finir, au sens de la mafia, avec les africains ; c’est-à-dire les déraciner de leurs collectivités patrimoniales, de manière à ce que l’Église devienne la collectivité des béninois. C’est cela l’objectif ultime compromis par le 10 janvier. Il est d’autant plus compromis dans l’absolu par le pouvoir du président Patrice Talon qui promeut les valeurs et richesses de la civilisation du Vodun.
Désormais, les chefs traditionnels qui n’étaient pas reconnus par l’Etat colonial de 1900 après la reddition du Roi Gbêhanzin et par l’État de l’indépendance des années 1960, l’Etat maintenant sous Talon reconnaît les chefs traditionnels. Cela est une grande révolution qui n’est pas perçue parce que tout le monde est amnésique par rapport à cette finalité de l’Église catholique. Le gouvernement est en train d’équilibrer le Bénin à travers la reconnaissance de la chefferie traditionnelle.
Depuis toujours, l’Église Catholique est une collectivité qui est en lutte contre les collectivités patrimoniales. Dans l’impasse de ce que l’Église a appelé «inculturation», il faut maintenant redonner un nouveau souffle à la population des fonctionnaires de l’Église catholique (clergé béninois et africains). Il faut leur donner un nouveau souffle parce qu’ils sont en perte de perception de l’objectif ultime de remplacer les familles patrimoniales. Au Bénin comme ailleurs se profile le risque que l’Église catholique soit submergée par les collectivités patrimoniales. Avec la légalité, il se passera que le fidèle chrétien n’aura plus peur d’aller voir le Bokonon en pleine journée au regard de la législation dernière qui accorde près de 4 jours à l’expressivité de l’identité nationale.
Appelleriez-vous à des réparations pécuniaires suite à la reconnaissance des sorts historiques ?
Non, nous n’avons rien à voir avec l’argent. La problématique dépasse l’argent. Si vous le dites ainsi, ça rejoint la problématique de réparation des dommages posée au niveau de l’Onu. On veut empêcher les africains de réfléchir.
On veut les maintenir au niveau instinctif de l’intéressement pécuniaire, la prison de l’argent comme si sans la réparation les africains ne seront jamais riches. Or le Vodun est un mode de production qui a des superstructures et une infrastructure économique. Il suffit seulement de s’approprier ce paradigme pour créer une nouvelle vie qui mette les citoyens ensemble pour avoir une vision unique et collective de l’avenir.
Tout comme ce qui se fait au niveau de l’Alliance des Etats du Sahel, qui s’unit pour dégager une nouvelle vision de rapport de soi aux relations internationales et de la responsabilité de prendre leurs richesses pour enrichir d’abord les populations et dégager une ligne de respect au niveau de la souveraineté. Autrement dit, équilibrer la souveraineté internationale avec la souveraineté nationale afin d’empêcher la domination des africains par les multinationales économiques, financières et religieuses comme l’Église Catholique.
On veut empêcher l’africain de comprendre qu’il peut créer une monnaie. Le Vatican se dit « attention ! ramenons-les toujours dans la situation que en tant que fidèles chrétiens catholiques ils sont pauvres et que le ciel est réservé aux pauvres ». Ensuite, qu’ils se rendent compte que ce n’est pas leur devoir de penser leur situation. Il faut laisser leur devoir de penser leur situation au dogmatisme catholique et que c’est Jésus qui est leur ancêtre.
Si les africains peuvent être conformés dans cette super-aliénation -l’aliénation dans l’absolu- tout doucement nos sociétés vont s’effondre et les collectivités patrimoniales n’auront pas d’avenir. Le Vodun va être réduit à quantité négligeable de tourisme seul. Alors que pour nous le Vodun c’est une rationalité, c’est à partir du Vodun que nous pouvons reconstruire l’économie, les relations sociales, reconstruire le politique.
Tout cela, il y a une relation entre la branche internationale de l’impérialisme et la branche vaticane de la perversion mentale des fidèles chrétiens. Telle est la problématique qui est dévoilée. On ne saurait parler de réparations pécuniaires. Sinon, qui prendrait alors cet argent ? Il ne servirait qu’à entretenir une classe sociale d’intellectuels qui serait chef. Or, aujourd’hui, il s’agit de rompre avec la bonne foi des missionnaires, la bonne foi des chrétiens et aller au raisonnement, la logique qui peut permettre d’associer les richesses nationales à la possibilité de l’organisation politique pour créer une dynamique économique, d’enrichissement des africains.
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Les idées brassées méritent d’être creusées pour élever les consciences des jeunes.