À quelques mois des élections générales de 2026 au Bénin, la section USA de l’Union progressiste le Renouveau (UP le Renouveau) est en croisade et mobilise, rallie et structure. En bon meneurs, le président Télesphore Azogan et ses commandants.
À l’autre bout de l’Atlantique, loin du tumulte de Cotonou, c’est dans l’espace virtuel d’une visioconférence que le coup d’envoi est donné. Devant le président de la section, Télesphore Azogan, une mosaïque de visages éparpillés à travers dix États américains, unis par un même mot d’ordre : préparer la victoire du Baobab aux législatives, aux communales et à la présidentielle de 2026. « Vous êtes la racine », leur lance-t-il, en paraphrasant le président du parti, Joseph Djogbénou.
Depuis les États-Unis, la section fédérale orchestre une mobilisation patiente mais résolue de la diaspora béninoise. Télésphore Azogan n’est pas seul dans ce combat. À ses côtés, son “commandant de troupes”, Christian da Silva, Conseiller aux Affaires politiques. Ensemble, ils tracent les sillons d’une stratégie bien huilée : conférences, campagnes de sensibilisation, création de cellules de base dans les communautés béninoises disséminées à travers les USA.

Pour les membres, l’enjeu est plus qu’électoral. Il s’agit de défendre une dynamique, celle enclenchée depuis 2016 par le président Patrice Talon. Énergie, sécurité, transformation agricole, infrastructures, éducation, santé… Télésphore Azogan cite les acquis avec une aisance de comptable et la passion d’un militant.
Mais c’est surtout le rôle de la diaspora qu’il veut redéfinir. « Ne regardez pas les pierres pour oublier l’arbre », exhorte-t-il. Le Baobab, symbole du parti, devient métaphore de l’endurance, de l’ancrage et de l’utilité. Et face aux critiques, il oppose l’image d’un arbre qui ne cède pas sous les projectiles. « Nous n’avons pas le droit de reculer », martèle-t-il. Pour lui, rejoindre le combat, c’est répondre à un appel de responsabilité.
L’UP le Renouveau est, selon ses mots, le meilleur parti du Bénin. Un parti qui, insiste-t-il, a vocation à garantir la continuité du progrès enclenché. Et pour cela, il faut « agir ensemble pour gagner ensemble ».
La conférence virtuelle s’achève, mais la bataille ne fait que commencer. Déjà, le président de la section USA annonce une série d’initiatives pour les semaines à venir. La diaspora ne sera pas simple spectatrice de l’histoire en marche ; elle en sera l’actrice, dit-il.
Dans l’ombre des gratte-ciels américains, loin du sable chaud des campagnes béninoises, le Baobab étend ses racines. Et Télésphore Azogan, infatigable, veille à ce qu’elles restent vivantes, solides, prêtes pour l’ancrage électoral de 2026.
