Lors de l’investiture à Parakou ce 4 octobre 2025, Romuald Wadagni a dressé un portrait admiratif de Joseph Djogbénou, saluant son éclat intellectuel mis au service du pays.
Par Pascal Sègbégnon MITOWADE
Ce n’est pas tous les jours qu’un homme politique est salué d’abord pour la clarté de sa pensée. Dans un monde où l’action est souvent déconnectée de la réflexion, Romuald Wadagni a tenu à rappeler que Joseph Djogbénou est un intellectuel engagé, un homme dont les idées éclairent le chemin de l’État. « Esprit lumineux », a-t-il dit.
Le mot est fort, rare, presque poétique, mais il résume bien ce que Djogbénou incarne dans le paysage politique béninois : une pensée structurée, exigeante, tournée vers la justice et l’intérêt général.
Ancien professeur, ancien président de la Cour constitutionnelle, juriste chevronné, il est l’un des rares à conjuguer rigueur académique et engagement républicain.
Dans son hommage, Wadagni n’a pas loué une capacité à mobiliser ou à séduire, mais une capacité à penser juste et à agir droit. C’est une manière claire de reconnaître que dans la construction d’une nation solide, la pensée est une infrastructure aussi cruciale que les routes ou les hôpitaux.
Et Joseph Djogbénou en est l’un des architectes silencieux, mais incontournables. Ce n’est pas une flatterie, c’est une évidence.
