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Deux choses fâchent un auteur et éditeur beninois dans l’organisation du Grand Prix littéraire du Bénin et surtout l’édition 2023. Il déplore que « les éditeurs qui ont fait participer les écrivains-finalistes» n’aient «plus d’audience auprès des organisateurs». Il se justifie par la remarque que «la liste des finalistes est accompagnée de leur propre contact et non le nom de la maison d’édition comme c’était le cas l’année dernière».
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Aussi, «L’éditeur a reçu son invitation par l’auteur finaliste bien que l’Adac [Agence de développement des arts et de la culture] lui ait envoyé un message pour venir dans ses locaux en chercher. Pourquoi alors ce message ? On dirait que l’Adac ne connait pas le rôle de l’éditeur ou sa place», critique-t-il.
«Un prix national et on ne donne rien aux autres finalistes. Même pas un lot de consolation ou une attestation de participation pour le remercier. C’est triste»,
Cela contrairement à l’édition 2022 où «même sans avoir eu un finaliste, l’éditeur était allée chercher sa carte d’invitation et avait assisté à la finale».
Ce jeune écrivain, auteur de plusieurs pièces de théâtre qui a fait participer des écrivains finalistes aux éditions 2019, 2020 et 2023 du GPLB, estime par ailleurs que les finalistes devraient aussi être gratifiés. «Un prix national et on ne donne rien aux autres finalistes. Même pas un lot de consolation ou une attestation de participation pour le remercier. C’est triste», conclut-il.
Dans son allocution vendredi lors de la cérémonie de délibération, Jean-Michel Abimbola, ministre du Tourisme, de la culture et des arts a salué les propositions de divers acteurs du livre visant à rendre le Grand Prix littéraire du Bénin plus prestigieux.
Il a évoqué notamment la contribution d’Eurydoce Godonou dont Bénin Intelligent a publié la critique intitulée Grand Prix littéraire du Bénin : Bien encore trop petit ?
«Le Grand prix littéraire du Bénin ne doit pas se résumer à une simple cérémonie de distinction. Le ministère de la Culture doit imposer sur une année un cahier de charge aux lauréats et leur donner les moyens d’atteindre des objectifs précis», recommande le spécialiste de l’information documentaire et étudiant en master Métiers du livre et de l’édition.
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«Les lauréats du Grand prix littéraire du Bénin devraient par exemple organiser des activités, ne serait-ce que dans les bibliothèques départementales du pays, mais aussi dans les écoles», insiste Eurydoce Godonou.