Des heures après la nouvelle fracassante de l’interpellation de l’homme d’affaires Olivier Boko, pas de confirmation officielle. Le bureau national du Mouvement éponyme OB, qui s’active pour sa candidature à la présidentielle 2026, confirme quand le fait. Dans un communiqué daté de ce mardi, le Mouvement OB avoue «sa plus vive préoccupation».
Les partisans de l’homme d’affaires, par ailleurs bras droit du président Talon évoquent également l’arrestation, dans le même sillage, de l’ancien ministre des Sports. Oswald Homeky, qui avait démissionné du gouvernement après son soutien à une candidature de Boko en 2026. Une position personnelle jugée «en déphasage avec l’esprit de la réforme du système partisan»
«Ces actes constituent une atteinte grave aux droits fondamentaux et aux principes de l’État de droit que nous défendons avec conviction. Nous dénonçons fermement ces actions qui traduisent un acharnement politique clair, visant à écarter des personnalités dont la seule faute est d’avoir affiché des intentions claires pour la présidentielle de 2026. Olivier Boko, figure respectée et engagée, est injustement pris pour cible, ainsi que ceux qui militent pour sa candidature. Ces méthodes répressives sont inacceptables dans une démocratie», commente le Mouvement OB.
Et d’exiger alors «Des explications immédiates et transparentes sur les raisons de l’enlèvement d’Olivier Boko, ainsi que sur son lieu de détention» mais aussi «La libération immédiate d’Olivier Boko et la cessation des actions arbitraires contre Oswald Homeky».
Les deux personnalités ainsi que le commandant Dieudonné Tévoédjrè de la Garde républicaine, en chargé de la sécurité du chef de l’État, ont été arrêtés tôt ce mardi 24 septembre. Des sources anonymes évoquent comme raison, une tentative de déstabilisation de l’État.
