Des membres du collectif des avocats de Oswald Homeky, Dieudonné Tévoédjrè et Olivier Boko ont réagi mardi 24 septembre au sujet de la situation des trois hommes. Ils parlent de violation des lois et exigent leur libération.
L’arrestation de Oswald Homeky et Olivier Boko est une « violation » des textes en vigueur en République Bénin. Les avocats de Homeky et Olivier Boko ont confirmé les faits qui jusque-là, n’étaient que rumeurs.Ce mardi matin aux environs de 2h, des éléments de la brigade criminelle d’Agblangandan ont effectué une descente au domicile de l’ancien ministre des sport. Après la fouille de l’un des véhicules de l’homme, une somme non précisée a été découverte et saisie. L’ancien ministre des Sports a par la suite été mis aux arrêts. Son ami, Dieudonné Tévoédjrè qui était avec lui a aussi subi le même sort.
Selon le collectif, Oswald Homeky serait poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Toutefois, il dénonce la violation de la Constitution et des textes en vigueurs en République du Bénin. En effet, indique-il, « le Code de procédure pénale en son article 53 interdit toute visite domiciliaires, perquisition et saisie au-delà de 21h et avant 6h ». De même, la procédure dans le cas actuel n’a pas été respecté. De ce fait, le collectif « exige la libération immédiate » du ministre et de son ami.
Par ailleurs, le collectif se « réserve le droit de saisir » les instances nationales, régionales et internationale en vue de la libération de son client.
Olivier Boko, enlevé !
De son côté, Olivier Boko a été victime d’un « enlèvement », avance maître Ayodélé Ahounou. Les faits se sont produits la nuit du lundi aux environs de 23h47 minutes. Des individus armés auraient intercepté Olivier Boko à hauteur de Zongo Ehuzu. Les assaillants étaient à bord d’un véhicule banalisé « et dont la plaque d’immatriculation n’était pas apparente ».
Olivier Boko accompagné de son épouse, se rendait chez le chef de l’Etat quand il a été interpellé. Pour ensuite être emmené vers une destination jusqu’alors inconnue de ses proches et avocats.
Le collectif dénonce là aussi la « violation flagrante des dispositions élémentaires de la procédure pénale ». Il dénonce également « l’enlèvement arbitraire » de son client « par des hommes en armes ». Par la voix de maître Ayodélé Ahounou, le collectif exige du pouvoir en place, des déclarations sur les lieux où Olivier Boko est retenu. Il souligne par ailleurs que toutes les procédures initiées à l’encontre de ses clients sont « nulles ».
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