Visage serré, franchise dans les réponses. Avec Bénin Intelligent et BiM Vox, le pasteur Michel Allokpo évoque la situation au sein du Cadre de concertation des confessions religieuses (Cccr). Ce membre fondateur se dit surpris du retrait de l’Union islamique du Bénin, laquelle est aussi membre fondateur de cette organisation de la société civile.
«C’est sur les réseaux sociaux que nous avons eu la lettre de démission de l’Union islamique du Bénin», avoue l’invité. Pire, «Aucun dysfonctionnement ne préfigurait la démission de l’Union islamique du Bénin».
Les 4 confessions religieuses encore membres comptent bien ramener l’Uib au sein du Cadre. À travers le 1er vice-président, elles ont adressé une demande d’audience au président de l’Uib qui présidait d’ailleurs le Cccr. Objectif, comprendre les vraies motivations du retrait de l’Uib.
Rév. Michel Allokpo fait en outre des confidences sur le colloque de l’Église catholique sur le code électoral, la relation société civile et pouvoir central sous la Rupture et surtout, la discrimination présumée des représentants des religions traditionnelles en ce qui concerne la présidence du Cccr.
Morceaux choisis
«C’est sur les réseaux sociaux que nous avons eu la lettre de démission de l’UIB»
«Nous avons été surpris comme tout béninois du retrait de l’UIB du CCCR suite»
«Il y a souvent une guerre entre les différentes confessions»
«Aucun dysfonctionnement ne préfigurait la démission de l’UIB du Cccr»
Craignez-vous d’autres retraits ? «Non»
«Nous sommes étonnés (…) Nous qui sommes appelés à promouvoir la paix, nous semons la confusion dans l’esprit des gens»
«(…) Le pouvoir contrôle une partie des imams au Bénin»
«Nous avions demandé une audience au chef de l’État, on n’a jamais eu une réponse»
«Les religieux sont la voix de Dieu auprès du politique»
Pasteur Michel Allokpo