Home Actualité Enseignement primaire sous la rupture : L’encadrement du droit de grève, une avancée significative

Enseignement primaire sous la rupture : L’encadrement du droit de grève, une avancée significative

Par Koladé Raymond FALADE
0 Commentaire

Avant l’avènement du gouvernement de la Rupture, l’éducation au Bénin était affectée par des problèmes qui ternissaient sa réputation. Ces dernières huit années, des réformes audacieuses ont été entreprises par l’administration, malgré leur impopularité, afin de redorer le blason du secteur. Le ministre Salimane Karimou a dressé un bilan des réalisations le jeudi 10 octobre, lors d’une intervention à la télévision nationale.

Le constat de l’éducation au Bénin remontant à près de deux décennies ne suscitait plus confiance. De 1998 à 2016, les grèves incessantes dans le domaine éducatif n’ont jamais permis une année scolaire sereine et stable. Au lieu des 9 mois habituels, ces mouvements de paralysie réduisaient l’année scolaire à 5 mois, entravant la progression des élèves.

Cependant, grâce aux mesures prises pour encadrer le droit de grève, l’école publique a retrouvé sa renommée. Avec la mise en place de cette réforme, les élèves ne sont plus livrés à eux-mêmes et les résultats scolaires se sont améliorés. Salimane Karimou se réjouit en soulignant que cette réforme, bien qu’initialement mal comprise, est aujourd’hui saluée par tous, y compris les enseignants eux-mêmes. Il constate que désormais, aucun parent n’accepterait un retour au chaos. Le ministre souligne que la confiance en l’école publique est restaurée.

Des progrès en termes d’infrastructures scolaires et administratives ont également été accomplis. À l’arrivée du président Patrice Talon en 2016, un déficit de 8 794 salles de classe dans l’enseignement primaire a été constaté. Au cours des 8 années de gouvernance, des efforts ont été déployés pour combler cette lacune. En effet, de 2016 à aujourd’hui, le gouvernement a érigé et équipé 8 000 salles de classe, en plus de la réhabilitation de 3 000 autres.

Désormais, le Bénin a considérablement amélioré son ratio élèves/salles de classe, se situant en dessous de la norme en vigueur (40 élèves par salle de classe contre une moyenne de 50 par classe selon les normes en vigueur).

Résultats et perspectives

Les efforts et les réformes gouvernementales ont profondément transformé le paysage de l’enseignement primaire. Tous ces efforts ont été récompensés par un taux de réussite au Certificat d’études primaires (Cep) de 81,29% en 2023, contre seulement 41,98% en 2016, se félicite le ministre. Pour l’avenir, le gouvernement s’engage à maintenir cette dynamique.

«Notre ambition est de continuer sur cette lancée en poursuivant la construction, l’équipement et la rénovation des salles de classe, afin de répondre de manière adéquate à l’augmentation constante de la population scolaire», affirme le ministre.

Par Yélian KINTOHOU

LIRE AUSSI :

Lire aussi

Laisser un commentaire

A propos de nous

Bénin Intelligent, média au service d’une Afrique unie et rayonnante. Nous mettons la lumière sur les succès, défis et opportunités du continent.

À la une

Les plus lus

Newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter pour être notifié de nos nouveaux articles. Restons informés!