Home Actualité Conférence nationale, 35 ans après : L’Up le Renouveau revisite les défis démocratiques du Bénin

Conférence nationale, 35 ans après : L’Up le Renouveau revisite les défis démocratiques du Bénin

Par Koladé Raymond FALADE
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À l’occasion des 35 ans de la Conférence nationale des forces vives de la nation, le parti Union progressiste le Renouveau organise depuis jeudi 27 février un colloque à Cotonou. Dénommée « Journées de l’union », cette rencontre, qui en est à sa deuxième édition, dure deux jours.

La salle bleue du Palais des congrès, qui abrite ce colloque, est archicomble à l’ouverture. Les militants et militantes, venus de toutes les contrées du Bénin, sont facilement identifiables grâce à leurs casquettes ou foulards jaunes.

La rencontre a également mobilisé les plus hauts responsables du parti. Joseph Fifamin Djogbénou a conduit la délégation de la Haute direction politique, composée de Louis Gbéhounou Vlavonou et Gérard Gbénonchi.

Le conseil des sages de l’Union progressiste le Renouveau est représenté à l’ouverture du colloque par Bruno Amoussou, Antoine Idji Kolawolé et Abraham Zinzindohoué. Des ministres, ministres-conseillers et autres membres du parti étaient aussi présents.

La deuxième édition des « Journées de l’union » se déroule sous le thème « Les enjeux démocratiques : cas du Bénin, 35 ans après la Conférence nationale ».

Dans son discours d’ouverture, le président du parti Up le Renouveau a mis l’accent sur l’importance de préserver l’héritage de la Conférence nationale de 1990. Joseph Djogbénou a appelé à une action politique audacieuse pour garantir la paix, la justice et le développement économique.

Il a également souligné la nécessité de renforcer l’unité et de transmettre cet héritage aux générations futures afin d’assurer le progrès et le renouveau du pays.

Témoignages et débats

L’ouverture du colloque a été marquée par des témoignages émouvants de quelques témoins de cette conférence historique. Gérard Migan et Constant Agbidinoukoun, tous deux journalistes à la retraite, ont raconté à l’assistance « les faces cachées » et les coulisses de ce tournant décisif pour l’avenir du Bénin.

Pour cette première journée, deux panels ont été animés. Le premier a porté sur le système partisan, et le second sur l’État de droit et la justice.

Lors du premier panel, les échanges ont permis d’évaluer les réformes politiques engagées ces dernières années, d’examiner leurs impacts sur la structuration du paysage politique et d’identifier les défis à relever pour renforcer l’ancrage des partis.

Les panélistes ont évoqué les mutations du multipartisme béninois et l’importance de poursuivre les efforts de structuration des partis pour assurer une gouvernance plus efficace.

Ils ont également souligné que la réforme du système partisan a toujours été évoquée par les différents gouvernants et acteurs politiques, mais qu’il a manqué de volonté et d’engagement pour la concrétiser. Il a donc fallu attendre l’arrivée du régime actuel pour que cette réforme devienne une réalité.

Dans le second panel, Irené Agossa, Victor Topanou et Gildas Nonnou ont partagé leurs analyses sur les fondements d’un État de droit solide. Ils ont mis en exergue les avancées et les défis liés à l’indépendance de la justice et à l’application des principes démocratiques.

Les discussions ont notamment abordé le rôle des institutions judiciaires dans la consolidation de la démocratie, la nécessité d’une justice équitable et accessible à tous, ainsi que les moyens mis en œuvre aujourd’hui pour renforcer la confiance des citoyens dans le système judiciaire.

Les « Journées de l’union » prennent fin ce vendredi.

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