Le procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a requis, lundi 10 mars, une peine de cinq ans de prison contre neuf prévenus dans l’affaire de harcèlement sexuel à la Gdiz. Ceux-ci sont en détention depuis le lundi 27 juin 2024 pour des faits de corruption, d’abus de fonction et de harcèlement sexuel.
Il a par ailleurs invité la Cour à relâcher quatre des mis en cause au bénéfice du doute.
« À l’audience de ce jour, la partie civile, constituée par les sociétés Sipi-Bénin et Bénin Cajou, a réclamé le franc symbolique et surtout la condamnation des mis en cause pour avoir terni l’image de la Gdiz. À leur profit et au profit de l’Institut national de la femme (Inf), le ministère public invite la Cour à condamner les prévenus à payer la somme de 2 millions de francs Cfa, ainsi qu’à verser aux victimes le même montant », rapporte La Nation.
Selon les faits, les prévenus auraient mis en place un réseau au sein de la zone industrielle de Glo-Djigbé pour soutirer de l’argent aux femmes cherchant un emploi ou pour leur promettre des promotions en échange de relations sexuelles. Seuls deux des prévenus ont reconnu les faits.
Le délibéré est renvoyé au 14 avril.