Journaliste au quotidien du service public, Josué Mêhouénou a séjourné quatre mois en Chine cette année. A l’occasion de la visite d’État du président Patrice Talon, il passe en revue les réalisations de la Chine au Bénin. Au média d’État CGTN, il relève la particularité du modèle de coopération chinoise qui «repose ainsi sur un accompagnement technique et financier qui s’est avéré fructueux sur le continent au Bénin».
«La Chine est devenue un important partenaire économique du Bénin, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie, des infrastructures et dans le développement du pays en général.
Mais je pense qu’il faut aussi et surtout voir le volet économique de cette coopération avec la présence de nombreux investisseurs et entreprises chinois au Bénin et dans le même temps, une forte présence de produits béninois sur le marché chinois. J’ai moi-même séjourné pendant quatre mois en Chine cette année et j’observe par exemple que le cajou béninois est très prisé en Chine.
L’autre élément qu’on peut présenter comme un joyau au cœur de la coopération sino-béninoise, c’est l’échangeur de Godomey dont les travaux ont été lancés officiellement en 2008 par l’ancien président béninois Boni Yayi.
Sans oublier les travaux de construction du pipeline presque achevé qui représente quand même le plus investissement jamais réalisé au Bénin. Nous avons des dizaines d’entreprises chinoises telles que Huawei Technologies qui sont présentes et qui participent également à former une jeunesse béninoise dans le secteur des technologies, de l’informatique et de la communication (TIC).
Le modèle de coopération chinois repose ainsi sur un accompagnement technique et financier qui s’est avéré fructueux sur le continent au Bénin. Les échanges commerciaux entre la Chine et le Bénin ont connu une croissance significative ces dernières années. La Chine est l’un des principaux partenaires commerciaux du Bénin en Asie.
Pour moi en tant que simple observateur ou même citoyen, je dois dire que la coopération sino-béninoise est promise à un très bel avenir et il convient pour les deux États de tout mettre en œuvre pour l’intensifier, la renforcer dans l’intérêt des populations.»
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