Changement de statut à l’École nationale des officiers de Toffo (Eno). Depuis vendredi 14 novembre, les 73 élèves de la 17ᵉ promotion ont officiellement quitté leur rang d’apprenants pour endosser celui d’officiers confirmés, prêts à assumer de nouvelles responsabilités au service de leurs nations respectives.
La cérémonie de consécration, couplée au baptême de la 18ᵉ promotion du cours de formation initiale d’officiers, a été présidée par le ministre délégué auprès du président de la République chargé de la Défense nationale, Alain Fortunet Nouatin. À ses côtés, tout le haut commandement militaire, conduit par le général de division Fructueux Gbaguidi, chef d’État-major général des Forces armées béninoises, ainsi qu’un parterre d’invités.
Présentés au public dans leurs tenues d’apparat, les nouveaux officiers proviennent de divers États africains notamment le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Bénin.
Deux années académiques intenses ont façonné leur profil. La 17e promotion de l’École nationale des officiers de Toffo a été outillée sur plusieurs thématiques. Entre autres, formation technique sur les matériels en section, enseignements tactiques, entraînement physique militaire, formation universitaire et immersion opérationnelle au sein de l’opération Mirador, dispositif de lutte contre le terrorisme.
Remise d’épaulettes et transmission du drapeau
Le moment phare de la cérémonie a été la remise des épaulettes de sous-lieutenant aux membres de la 17ᵉ promotion, baptisée « Capitaine Agueh Worou Ilyassou ». S’en est suivie la transmission solennelle du drapeau à la 18ᵉ promotion, dénommée « Balogoun Ayeramou Pascal », avant la traditionnelle prestation de serment.

Face au haut commandement militaire et aux familles, les nouveaux officiers ont juré de « défendre la patrie en tout temps, avec courage, honneur et loyauté, jusqu’au sacrifice suprême ».
S’adressant aux récipiendaires, le commandant de l’Eno, le lieutenant-colonel Armel Dégue, a rappelé la portée de leur engagement. « Vos aînés vous attendent sur le terrain d’opération. Ils ont hâte de vous avoir à leurs côtés. Vous serez pour eux un ouf de soulagement. Un officier a des obligations pour sa Nation. » a-t-il déclaré. Un défilé militaire a clôturé la cérémonie, sous les applaudissements du public.

2 Commentaires
Pourquoi permettre aux élèves-officiers issus du Niger et du Burkina de se former à l’École Nationale des Officiers du Bénin?
Leurs dirigeants ne partagent pas nos choix en matière de coopération militaire et plus encore se disent victimes potentiels de nos choix? C’est illogique de les avoir accepter. Ce sont en fait des espions pour mieux nous suivre pendant les 2 années de leur formation. Et pendant cette formation ils ont eu des enseignants, des moniteurs et des techniciens français! J’y comprends rien! Et quand cet ivrogne de général ouvre sa gueule pour accuser les choix stratégiques militaires du Bénin, savait-il qu’il y avait ses compatriotes qui recevaient leur science militaire du savoir-faire des officiers et formateurs béninois?
C’est triste d’être borné à ce point et dommage!
Si un jour on apprenait que ce général avait eu la vie sauve grâce à l’action héroïque de l’un de ces jeunes officiers, espérons qu’il saura être reconnaissant à l’œuvre de notre vaillante armée béninoise! Baayi!
Bonjour Cotonou