Lundi 14 août, la 17e édition de ‘’La nuit des contes’’ portée par l’association “Mémoires d’Afrique” en collaboration avec l’espace culturel “Le Parking “, a rassemblé des conteur.euses, professionnel.les, amateur.rices et autres curieux autour des contes, récits et légendes de toute l’Afrique.
Par Raymond FALADE
Pourquoi l’araignée ne doit-elle pas vivre avec les humains ? Beaucoup ne le savent pas. Pourtant, ils sont les premiers à la tuer lorsqu’il la découvre dans leur maison. L’araignée est une débiteuse chassée de la forêt par les autres animaux pour sa malhonnêteté et sa ruse. La nuit des contes du lundi a permis aux participants d’en savoir davantage.
La 17e édition organisée par l’association mémoires d’Afrique en collaboration avec l’espace culturel ‘’Le Parking ’’ s’est déroulée sur toute l’étendue du territoire national. Dans le département du Littoral, le ‘’Parking bar’’ de Fidjrossè à Cotonou a accueilli les amoureux des contes.
Le nuit des contes s’inscrit dans le cadre de la 13è Journée nationale du patrimoine culturel immatériel et permet de faire revivre chaque année, de précieuses traditions orales afin que les nouvelles générations se les approprient. L’objectif, ajoute Ronaldo Segnon, ambassadeur de Mémoires d’Afrique près de Cotonou, « est de rassembler les gens autour de nos patrimoines culturels immatériels notamment les contes et légendes ».
À Cotonou, trois conteurs ont tenu la scène. Archimède Kossou, Yolande Gonçalves et René Avocetien. Les deux premiers sont des conteurs professionnels. Le troisième est écrivain, mais passionné des contes. Pendant plusieurs heures, les conteurs ont tenu en haleine leur auditoire avec des histoires dont la finalité est de ressortir les valeurs morales afin de contribuer à l’éducation populaire.
Ce qui cadre avec l’objectif de l’association Mémoires d’Afrique dont la mission principale « est de contribuer à la transmission du patrimoine culturel immatériel africain, notamment les contes et légendes ».
La rencontre a été également une occasion de révélation de talents. Dans le rang des spectateurs, enfants, jeunes et adultes n’ont pas tardé à a exprimer leur ‘’passion’’ de conteurs. « J’ai trouvé qu’il y en a encore des personnes qui s’intéressent aux contes et cela fait plaisir », avoue José Vinawamon, comédien-compteur, spectateur au début mais qui a fini par monter sur scène. « Cela nous donne encore espoir », s’est-il réjoui avant d’indiquer que « cela permet à nous Béninois de connaitre nos histoires et de continuer à les raconter ».
Patrice Tonakpon Toton, conteur et metteur en scène s’est réjoui de savoir « qu’il y a une soirée de contes ». « Le conte est un métier. Et un métier, si on l’organise bien, ça nourrit des gens » a-t-il assuré. « Il y a des contes à raconter », renchérit-il et se réjouit « qu’il ait des raconteurs et des raconteuses. Je viens d’en découvrir ».
A Cotonou, le cadre choisi rime avec le sens de la soirée. Le ‘’Parking bar’’ est animé dans un mini bus avec des lumières jaunes à l’image de celles allumées dans les villages les soirs. Des lanternes et des lampions sont positionnés à l’intérieur comme à l’extérieur du bar.
1 Commentaire
Heureux d’avoir fait l’expérience 🥰
Archimède KOSSOU.