Le Bénin participe activement depuis le 10 novembre à la 48e session de la Commission mixte Fao/Oms du Codex alimentarius, l’instance qui définit les standards alimentaires internationaux. Cette rencontre rassemble les experts mondiaux de la normalisation alimentaire jusqu’au vendredi 14 novembre.
Les discussions sont consacrées à l’élaboration de normes visant à garantir la sécurité sanitaire des aliments et à assurer des pratiques commerciales équitables. En effet, mettre en place des normes alimentaires internationales cohérentes est essentiel pour protéger les populations tout en favorisant les échanges commerciaux.
A juste titre, le Bénin, représenté par une délégation conduite par le directeur général de l’Agence nationale de normalisation, de métrologie et du contrôle qualité (anm), y fait entendre sa voix d’autant que les retombées influencent directement sa réglementation nationale.
Mohamed Nazif Moutawakilou, directeur général de l’Anm, participe activement aux groupes de travail aux côtés de représentants du Mexique, du Panama, de la Chine, de l’Inde et de plusieurs pays africains dont le Nigéria, le Ghana et le Sénégal. Ensemble, ils examinent et amendent les projets de normes soumis à adoption.
Au programme de cette session : le bilan du plan stratégique 2020-2025 du Codex, l’évaluation de l’appui scientifique fourni par la Fao et l’Oms, et l’adoption finale de nouvelles normes alimentaires.
Le Codex Alimentarius
Le Codex Alimentarius constitue le recueil de normes alimentaires internationales de référence. Basées sur des évaluations scientifiques rigoureuses, ces normes servent de fondement à de nombreuses législations nationales et facilitent les échanges commerciaux internationaux de denrées alimentaires.
La présence active du Bénin à Rome témoigne de la volonté des autorités de s’impliquer dans la gouvernance mondiale de la sécurité sanitaire des aliments, un enjeu de santé publique et de souveraineté économique.
