Journaliste, écrivain, consultant, acteur des arts et de la culture, Abalo Cocou Medagbe vient de publier aux éditions 2Ame, un livre au titre aussi foudroyant que percutant : « Patrice Athanase Guillaume Talon, la foudre à 7 canons ». Il répond à sept questions sur cet ouvrage qui sera lancé en juillet prochain.
Propos recueillis par la Rédaction
Bénin Intelligent : « Patrice Athanase Guillaume Talon, la foudre à 7 canons ». Comme titre d’un ouvrage, n’est-il pas trop fort, ou trop dosé ?
Abalo Cocou Medagbe : Merci de me permettre de saluer les lecteurs du journal Bénin Intelligent et de vous féliciter pour ce que vous faites ici. Oui j’avoue que le titre est fort. Car ce qui y est dit est fort et qu’il parle d’un homme aux actes forts.
Soyez un peu plus clair
Dans le livre, et dans l’un des chapitres, j’ai relevé les canons ou si vous voulez les forces du président Talon. Et elles sont de 7 ordres.
Pourquoi sept et pas dix, vingt ou trois ?
Ce chiffre n’est pas choisi par hasard. Et voyez-vous, je n’écris pas par hasard. Dans le domaine de l’écriture, je ne fais rien au hasard. Tout m’est inspiré et transmis. En un mot, le chiffre sept exprime l’accomplissement. Pour m’en arrêter là pour le moment.
Vous parlez de foudre, puis de canons. Or nous savons tous que la foudre fait des dégâts…
Mais on ne peut pas avoir de pluie sans foudre. Ni même l’électricité. Retenez surtout que j’ai exploité l’autre versant de ces mots pour décrire un homme. Il n’y a rien à craindre ni de dangereux là –dedans. Canon, exprime aussi la grandeur, la magnanimité, l’exubérance, la suprématie dans un sens.
« Patrice Athanase Guillaume Talon, la foudre à 7 canons », que retenir en quelques mots ?
En quelques mots oui. L’ouvrage vient expliquer aux Béninois pourquoi le président Patrice Talon gouverne le pays de la manière dont ils le disent et que tout le monde sait. Et pour que le président Patrice Talon puisse diriger le Bénin de la manière dont il le fait, il s’est forgé une arme (foudre) munie de 7 munitions (caractères) pour arriver aux résultats que nous observons à travers tout le pays.
Je donne un exemple sur les 7 canons : La force du caractère. Je dis qu’un État comme le Bénin ne saurait être dirigé avec les émotions ni sentimentalisme. Un chef d’État qui veut diriger le Bénin et l’emmener au développement tant souhaité doit jouer la carte de la fermeté. Il doit accepter être impopulaire. Vous savez, le Bénin souffre de plusieurs maux. Gangréné par une politique du laxisme, du désordre et de la perte de certaines valeurs. Et le président Talon avait qualifié le Bénin d’un pays de pagaille. C’est vrai et juste. Imaginez depuis combien de décennies cette pagaille dure. Et lui le président Patrice Talon a pris la pleine mesure des choses et des enjeux pour remettre les choses en place.
C’est compliqué, difficile, lourd, mais pas impossible. Pour y arriver, il faut une forte thérapie et des mesures hardies sans complaisances. Le Bénin n’a pas besoin d’un président papa Bonheur, ni papa Noël, ni d’une vedette. Il y a trop à faire dans ce pays. Mais nombre de Béninois ne comprennent pas cela. Et quand on ne comprend pas on juge mal. Il faut alors le leur expliquer.
Vous êtes entré en politique ? A vous écouter, on croirait un acteur politique, ce qu’on ne vous connait pas.
La politique n’est pas mon terrain. Je ne suis pas entré en politique et je n’en ai pas ni l’étoffe, ni les aptitudes. Mais en tant que citoyen et écrivain de surcroit, j’ai le droit et même le devoir d’éveiller les consciences. L’écrivain a aussi une responsabilité sociétale. C’est ce que je fais à travers ce livre. Pour moi le président Patrice Talon est en mission pour le Bénin. C’est un homme, aux qualités énormes, qui a compris qu’il a un devoir, mieux une dette envers ce pays. Et c’est juste ce qu’il fait.
Dans l’ouvrage il y a assez d’autres choses intéressantes, par exemple nos mésaventures, moi et une équipe lors des campagnes présidentielles de 2016.
Un mot pour finir cet entretien de 7 questions.
Je vous remercie pour l’occasion que vous me donnez de me prononcer sur cet ouvrage qui sera lancé le samedi 15 juillet prochain. Je remercie les lecteurs pour leur attention. Je dirai ceci : La démocratie oui, l’État de droit oui, la liberté d’expression et d’opinion oui. Mais l’intérêt supérieur de la nation et son développement doivent nous préoccuper au plus haut point. Et lorsqu’un homme arrive et fait les choses comme le président Talon, il ne fera pas l’unanimité certes, mais nous avons un chef d’État exceptionnel et on doit le lui reconnaitre pour le bien de ce pays.
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