Les Organisations de la société civile (Osc), sous la coordination de Social watch-Bénin, ont tenu vendredi 31 octobre un atelier de validation des documents d’analyse et de plaidoyer sur le budget général de l’État pour la gestion 2026. Objectif, harmoniser les réflexions des différentes commissions et renforcer la participation citoyenne dans le processus budgétaire national.
Au cours de cette rencontre, le conseiller technique du projet, représentant la Giz, Alfred Deguenonvo, a salué l’engagement des Osc et leur rôle central dans le suivi budgétaire. Il a rappelé que les participants disposaient « d’un instrument qui [les] crédibilise et [leur] permet de maîtriser le suivi budgétaire dans son ensemble, de manière continue et soutenue, afin que les institutions publiques [les] respectent lorsque [ils] opinez ». Pour lui, le défi est clair : « produire des choses si bonnes qu’on ne puisse plus se passer de nous ».
À son tour, Rigobert Orou-Ganni, président du conseil d’administration de Social Watch-Bénin, a souligné que la société civile joue un rôle clé dans l’élaboration et le suivi du budget. « Depuis plusieurs années, l’Assemblée nationale organise des audiences publiques pour écouter les acteurs et forces vives de notre pays sur la loi de finances. En prélude à ces audiences, la société civile, réunie autour de l’unité d’analyse du budget, produit un document de plaidoyer », a-t-il rappelé. Selon lui, cette démarche permet de « mettre en lumière les réelles aspirations de nos populations » et de renforcer l’impact des Osc auprès des gouvernants.

De son côté, Léopold Kohoun, chef de l’équipe de l’Unité de gestion du programme de redevabilité, a souligné l’importance de la synergie entre Osc et autorités. « Les Osc du Bénin ont compris leur mission : accompagner les autorités à différents niveaux, et encore mieux dans le processus budgétaire national. Cela inclut la participation à l’élaboration, le suivi budgétaire, le plaidoyer pour la prise en compte des aspirations des populations et l’amélioration des performances dans les secteurs sociaux comme la santé, l’éducation, l’eau, etc. », a-t-il déclaré.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme de redevabilité phase 3, soutenu par la coopération Suisse-Bénin. Les organisateurs espèrent que ces travaux permettront de renforcer la transparence, la redevabilité et l’efficacité des politiques publiques, tout en donnant voix aux citoyens dans la construction d’un développement équilibré.
			        
			        
			        
														
															