Démarré lundi 12 juin sur toute l’étendue du territoire national, l’examen du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) session unique de juin 2023 prend fin ce mercredi. Les candidats ont composé le premier jour, les épreuves de Communication écrite, Lecture, Histoire et géographie et Anglais ; et en Sciences de la vie et de la terre (Svt), Physique chimie et technologique (Pct) et/ou ou langues (Allemand, Espagnol) mardi. Ils affichent un grand optimisme malgré la peur liée aux mathématiques chez certains.
Par Moucharaf SOUMANOU (Coll.)
17h 00 au Ceg Houéyiho, l’un des centres de composition de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) dans le 11ème arrondissement de Cotonou. La sirène retentie, c’est la fin de la dernière épreuve. Les yeux rivés sur le portail du collège depuis l’extérieur, ils sont nombreux ces parents, amis, et proches à attendre les candidats à leur sortie. Moins de 10 min plus tard, une marée humaine composée de jeunes adolescents se rue vers l’unique portail.
Dans le visage de la majorité se lient la confiance et la sérénité. « Les épreuves d’aujourd’hui à l’image de toutes celles qu’on a composées hier ont été abordables », confie Ezéchias Agbangnikpe, candidat. Son camarade Médéric Noukpozounkou, est quant à lui, à sa deuxième tentative et venait de composer l’épreuve d’Allemand. « On ne va pas dire qu’ils ont péché puisque ce n’était pas dur», apprécie-t-il. Le jeune garçon trouve que « pour cette année, les épreuves, ce n’est pas quelque chose de sorcier contrairement à l’année dernière ». « Le matin en Svt ils ont amené la situation d’apprentissage 4 qui parle des réactions immunitaires. Un cours simple à comprendre et dans lequel on peut se retrouver facilement », réjouit Médéric Noukpozounkou.
Merveille Zohou est aussi candidate. Elle se dit confiante de ses différentes productions journalières. « Je pense m’en sortir à la fin. Sans doute le résultat sera bon après proclamation par la grâce de Dieu. J’ai bien répondu à toutes les questions et je suis sûre de mes réponses. Je n’ai pas peur », nous confie-t-elle avant de monter sur la moto de son père venu la chercher.
L’ultime test, l’épreuve de mathématiques
Kévine Agnès Coco redoute un peu les mathématiques, la dernière matière à l’ordre du jour des compositions. Pour autant elle est loin de perdre l’espoir. « C’est la seule matière qui me fait un peu peur, mais quoiqu’il en soit j’ai bien travaillé dans les six autres matières. Je peux donc combler une faible moyenne en maths», affirme-t-elle prudemment. Cheick Olagbada, ne craint plus rien après deux jours de composition. « Je n’ai pas peur parce que, à voir les épreuves on voit que le gouvernement a fait tout possible pour que l’examen soit abordable pour nous. Je crois fermement que l’épreuve des mathématiques aussi sera abordable et je pourrai m’en sortir ».
Sur le plan national, 121 827 candidats répartis dans 213 centres de compositions prennent part à cet examen du Bepc. Parmi eux, 59 327 filles, soit 48,70% et 62 500 garçons, soit 51,30%. L’an dernier, ils étaient 119 746.
Le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Kouaro Yves ChabI, a lancé officiellement les épreuves écrites au Ceg Tori Agouako dans le département de l’Atlantique. Dans ce centre, 892 candidats dont 414 filles et 478 garçons sont inscrits et répartis dans 30 salles.
Depuis le démarrage de la composition, aucun incident majeur n’est signalé. Seulement, dans l’un des centres de composition à Abomey-Calavi, une candidate aurait accouché en pleine composition de l’épreuve des Svt dans la matinée du mardi 13 juin. Loin d’être un incident, le cercle d’une famille s’agrandit ainsi, certainement au grand bonheur des membres.
