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Paix, développement et démocratie : Trois enjeux majeurs au cœur de l’Assemblée régionale de l’Apf à Cotonou

Par Koladé Raymond FALADE
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La 31e Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (Apf) s’est ouverte, lundi 2 juin, à Cotonou. La cérémonie d’ouverture, riche en symboles et en messages forts, a été présidée par Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin.

La rencontre réunit plusieurs personnalités, dont Hilarion Etong, président de l’Apf et vice-président de l’Assemblée nationale du Cameroun, Amélia Lakrafi, députée française et déléguée générale de l’Apf ainsi que les présidents des Parlements du Gabon, de la Côte d’Ivoire et du Togo.

Dans son mot de bienvenue, Assan Séïbou, vice-président de la section béninoise de l’Apf, a salué le leadership de Louis Gbèhounou Vlavonou au sein de l’organisation. Il l’a qualifié de « Parlementaire béninois le plus actif au sein de l’Apf ».

Le président Louis Gbèhounou Vlavonou qui a ouvert les travaux a exprimé la fierté du Bénin d’abriter cette rencontre d’envergure. Il a salué l’engagement des Parlementaires francophones en faveur de la paix, du développement et de la démocratie. « Cette Assemblée régionale se tient dans un contexte où l’Afrique francophone est appelée à faire entendre sa voix dans un monde en mutation rapide », a-t-il déclaré. Insistant sur l’importance du dialogue parlementaire, il a fait savoir que « Nous devons continuer à renforcer notre coopération pour mieux répondre aux attentes de nos peuples. »

Le président de l’Assemblée nationale a également rappelé le rôle central du Parlement dans la consolidation de la démocratie et la promotion des valeurs francophones. Il a invité ses pairs à « formuler des recommandations pratiques qui influencent véritablement les politiques publiques », afin de relever les défis majeurs auxquels l’Afrique est confrontée.

Appels au dialogue et à la solidarité francophone

Prenant la parole, Amélia Lakrafi a souligné que « le Bénin est un exemple de démocratie en Afrique », rappelant la Conférence nationale de février 1990 comme un jalon majeur. Elle a exhorté les membres de l’Apf à faire de l’organisation « un village de confiance, de solidarité et de courage ». La députée française a aussi plaidé pour un dialogue constructif avec les pays en transition, tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, et exprimé le souhait de voir revenir l’Égypte, le Liban et la Syrie dans les activités de l’Apf.

Le président de l’Apf Hilarion Etong a pour sa part évoqué les trois défis majeurs à l’ordre du jour. À savoir, les bouleversements géopolitiques, le dividende démographique et l’accès à l’énergie. « Nous devons accompagner nos États à transformer ces défis en opportunités concrètes de développement », a-t-il insisté.

En marge des travaux, les autorités béninoises ont invité les délégations parlementaires de la Francophonie à découvrir le patrimoine culturel et historique du Bénin à travers des visites à Cotonou, Ouidah et Porto-Novo. Une façon pour le pays d’illustrer son hospitalité et de réaffirmer son attachement aux idéaux de la Francophonie.

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