L’Institut nationale de la recherche agricole (Inrab) a abrité du jeudi 24 au samedi 26 novembre, les Journées nationales du poisson d’élevage du Bénin (JoNaPEB). Initiées par l’Interprofession du poisson d’élevage du Bénin (Ipeb), ces journées ont été l’occasion pour les acteurs des chaînes de valeurs de l’aquaculture d’échanger autour des grands enjeux du développement de la pisciculture au Bénin et faire connaître au grand public, les innovations dans la filière à travers une foire.
Par Raymond FALADE
« Le développement de la pisciculture béninoise, les grands enjeux et défis de la professionnalisation des différents acteurs de la filière », c’est le thème de ces Journées nationales du poisson d’élevage du Bénin (JoNaPEB). À travers cette rencontre soutenue financièrement par l’Agence territoriale de développement agricole pôle 7 (Atda7), l’Interprofession du poisson d’élevage du Bénin (Ipeb) entend offrir aux acteurs de la pisciculture, un cadre d’échange sur le développement de leur filière. Les participants composés de pisciculteurs, producteurs et distributeurs d’aliments de poissons, acteurs de la recherche agricole, cadres et élus locaux ont réfléchi sur des thématiques clés liées au thème de ces journées.
Pour le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Dossa Aguèmon présent à la cérémonie d’ouverture de ces journées, « il faut porter malgré tout, notre production piscicole haut, pour permettre aux acteurs qui peuvent concourir, à baisser les coûts des facteurs de production, d’entrer en jeu ».
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Au Bénin, la pisciculture est en proie à plusieurs maux qui entravent son essor notamment la cherté des poissons locaux sur le marché, mais surtout le poids des aliments de poissons qui représente 60 à 90 % du coût de production. Mais au-delà de ces facteurs limitant le développement de la filière, le président de l’Ipeb Christian Guidibi a ajouté que « la plus grande menace qui nous guette n’est pas seulement le terrorisme, mais également le renoncement à nourrir les populations qui ne cessent de se décupler ».
C’est donc pour réfléchir à ces défis que ces assises ont été initiées. Il s’agit précisément à travers la rencontre, de contribuer à l’augmentation de la part de marché existant pour les acteurs de la filière aquacole grâce à l’exposition des produits, l’animation des panels et les rencontres d’affaires.
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Au cours des différents panels qui ont meublé ces Journées, les participants se sont prêtés à l’exercice de proposition de solution pour impulser de nouvelles dynamiques à la filière piscicole, la vision du Bénin étant de faire bénéficier au secteur agricole des investissements portés par des producteurs privés avec l’accompagnement de l’État.
Le directeur général de l’Inrab Adolph Adjanonhoun, a salué l’initiative avant de souhaiter une collaboration durable entre son institut et l’Interprofession pour la mise à l’échelle et la vulgarisation des innovations et résultats de recherches en aquaculture.
