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Sévérin Quenum : «…j’ai été très exigent, quelques fois intransigeant, pour ne pas dire excessif »

Par flat
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Le courant passe-t-il encore entre Patrice Talon et son ami, avocat personnel et ex ministre de la Justice Sévérin Quenum ? Ce dernier n’a adressé aucun mot (de remerciement) au chef de l’Etat dans son discours improvisé lors de la passation de charges à son successeur Yvon Detchenou ce jour. On ne l’entend pas mentionner le chef de l’Etat comme il est de coutume. Lire l’intégralité.

 

Monsieur le ministre de la Justice et de la législation,

Monsieur le Directeur de cabinet,

Monsieur le Directeur de cabinet adjoint,

Monsieur le Secrétaire Général,

Tous du ministère de la Justice et de la législation,

Messieurs les chefs de juridictions et de parquets,

Mesdames et messieurs les membres du Comité directeur,

Monsieur le Directeur de l’Agence pénitentiaire,

Monsieur le Directeur de l’Anipij,

Mesdames et messieurs, distingués invités,

Madame Détchénou, Mademoiselle Quenum

Il est des souhaits que l’on formule quelques fois par convenance, en manière de plan de style, et souvent sans grandes convictions. Et puis lorsqu’ils se réalisent, on est surpris et on se découvre en train d’avoir professé ou d’avoir une prophétie heureuse pour soi.

Mesdames et messieurs,

Je suis entré ici en ces lieux il y a cinq ans environ, avocat, j’en sors tel quel, avec la même foi et la même conviction.

Monsieur le ministre de la Justice et de la législation,

Mesdames et messieurs,

Mes premiers mots véritablement seront des mots de remerciements. Des mots de remerciements à l’endroit de vous tous, membres du comité des directeurs pour ce compagnonnage fécond qui m’a permis à moi aussi d’écrire quelques pages, je vais dire en lettres d’or dans l’œuvre réformatrice entreprise depuis 2016 dans notre pays et dont je veux partager le mérite avec vous. Parce que sans vous, cela n’aurait pas été fait. Mais ici, j’ai été très exigent, quelques fois intransigeant, pour ne pas dire excessif. Tout simplement parce que j’avais la conviction que pour notre pays, rien ne pouvait se faire, ni de beau, ni de grand, en tout cas dans le sens des réformes entreprises, rien ne pouvait se faire sans rigueur pour soi et pour les autres.

Je voudrais donc publiquement, comme je l’ai fait tout à l’heure, vous remercier d’avoir été présents à mes côtés pour faire ce travail.

Deuxièmement, monsieur le ministre, je voudrais vous féliciter, vous adresser des félicitations pour votre nomination. Et puis comme je n’ai pas prévu de lire de discours, je vais conclure en vous souhaitant du succès et surtout d’avoir une main heureuse. Car je l’ai appris et je le sais désormais, l’expérience à la chancellerie ici n’est pas un long fleuve tranquille. La vie n’y est pas une sinécure.

Pour autant, monsieur le ministre, je ne vous prodiguerai pas de conseil. Parce que je connais votre parcours, vous avez pu atteindre les cimes de notre profession commune. Récemment, vous avez exercé des fonctions de régulation, cela veut dire que vous êtes suffisamment outillé pour relever chacun des défis qui ont été énoncés tout à l’heure.

Je voulais donc dire, monsieur le ministre, mesdames et messieurs, que je laisse les sceaux de la république entre des mains sûres. Et que pour le surplus, je vous souhaite bonne chance, bon vent et que Dieu bénisse notre pays.

Je vous remercie.

Transcription : Béni AGBAYAHOUN

 

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