Le Bénin abrite du 24 au 30 septembre la 10e édition de la Coupe d’Afrique de maracana. En prélude à cet événement, les organisateurs ont animé une conférence de presse ce jeudi 10 août au cours de laquelle ils ont dévoilé la mascotte de la Mara’Can Grand-Popo 2023.
Par Moucharaf SOUMANOU
Jamais un sans deux ! Après 2013, le Bénin va récidiver en accueillant en septembre prochain à Grand-Popo, plus d’une dizaine de pays en provenance d’Afrique et du monde pour la dixième édition de la Coupe d’Afrique de maracana.
La compétition Mara’Can Grand-Popo 2023 qui mettra aux prises les joueurs de catégorie sénior (35 à 45 ans) et super seniors (plus de 45 ans) pendant sept jours s’annonce belle avec des mesures prises pour une réussite totale, promet Elias Béhanzin, président du comité d’organisation.
« Nous avons commencé l’organisation et les préparatifs de cette dixième édition depuis septembre 2022 quand nous avions reçu à Yaoundé le flambeau des mains du docteur Herbert Kamgang pour succéder au Cameroun qui finissait la 9ème édition », a-t-il confié.
Dans le cadre de cette organisation, « il y a eu plusieurs étapes dont entre autres le maintien du comité de normalisation, la production des documents avec la participation et la supervision d’Abidjan et toutes les réalisations au nombre desquelles la mascotte ».
« Nous avons là une occasion en or de faire la renaissance du Maracana au Bénin » se félicite le président du comité de normalisation de la Fédération béninoise de maracana, également superviseur général de l’organisation Victor Prudent Topanou.

Il rappelle que cela intervient « après quelques années de crise qui l’ont essoufflé et créer sa perte de vitesse jusqu’à la création du Comité de normalisation (Conor) ». C’est un cadeau de la Fédération internationale de maracana association (Fima) qu’a accueilli le Bénin et son gouvernement avec joie et en faisant la promesse de le dérouler le mieux qui puisse » a-t-il ajouté.
Pourquoi la ville de Grand-popo et quid de ses infrastructures ?
C’est la première fois au Bénin qu’un évènement sportif de classe mondiale ne se tiendra pas dans l’une des grandes villes à statut particulier du pays. Si Porto-Novo, Cotonou, Parakou et Abomey-Calavi ont vu Grand-Popo s’ériger en ville hospitalière de cette dixième édition, c’est bien évidemment pour plusieurs raisons.
« Nous voulons vendre la destination Bénin à travers Grand-Popo qui est une ville à beaucoup de potentialités », a justifié le président du comité d’organisation Elias Béhanzin.
En dehors de ce facteur en faveur de Mara’Can Grand-Popo 2023 se trouve aussi la plénitude des infrastructures de la cité balnéaire. « Grand-Popo est prêt pour l’organisation de la Mara’Can 2023 », a rassuré Herbert Doumbissi Kamgang, président de la commission des compétitions à la Fima après 48h d’évaluation du niveau de préparation dans chacune des commissions que sont l’hébergement, la logistique, la sécurité, la santé, le transport, etc.
Accompagné pour la circonstance du commissaire Tazéré venu de la Côte d’Ivoire, les deux émissaires ont présenté leur rapport et jugé satisfaisant, l’ensemble des travaux entrant dans le cadre de la préparation.
Confirmation apportée par le président de la Fima qui à distance a témoigné sa gratitude à l’Etat béninois pour l’hospitalité et l’acceptation de l’organisation de la compétition. « A tout point de vue, le Bénin me semble-t-il être prêt selon les rapports transmis par mes émissaires. L’Etat s’est mis à contribution et nous disons bravo au Bénin. La mascotte est inédite et nous sommes impatients d’être au rendez-vous en septembre » se satisfait Bleu Charlemagne.
Quid de la mascotte ?
Au cours de cette conférence de presse, la mascotte de la Mara’Can Grand-Popo 2023 a été dévoilée. ‘’Miawézon’’ est son nom et elle n’est pas choisie au hasard. « Grand-Popo étant une terre Mina et connue pour sa réputation d’hospitalité, nous avons proposé comme nom ”Miawézon” qui veut d’abord dire ”Bienvenue” en langue Mina, et ensuite porte cet esprit Maracana que nous aimons tous pour sa chaleur », a décrit Elias Béhanzin, président du comité d’organisation.

« Voici donc Miawézon à tête de Guépard. On a voulu un peu moins juvénile pour dire que le Maracana est un sport de reconversion qui se pratique à partir d’un certain âge», a-t-il ajouté
Le maracana est un jeu qui se pratique en équipe de six joueurs, sur un terrain de la taille de celui du handball et sans gardien de but.
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