Soucieux de préserver les acquis du régime Talon en faveur du développement, Olivier Noukpokinnou, jeune engagé pour la jeunesse et la prospérité partagée, a lancé mercredi 13 août à Cotonou, son ouvrage intitulé « Héritage : Osons espérer – agir ». Il propose un bilan des 10 années de gestion du régime et ouvre les perspectives de l’après Talon.
« Héritage : Osons espérer – agir » est un livre de poche de 83 pages. Il regorge de symboles, de la couverture aux profondeurs du message. Le poing levé est « signe de courage et de victoire », la main de bébé symbolise la « renaissance, la joie et l’espoir », et les couleurs violette et jaune font entre autres référence au pouvoir et à la prospérité.
Olivier Noukpokinnou voudrait ainsi rappeler à la conscience collective que le système de gouvernance sous le président Talon se présente comme une richesse. Un bien qu’il convient de préserver, d’où le titre « Héritage ». De la forme au fond, le livre est un recueil de 10 « appels au courage et à l’engagement continu pour le Bénin ». En référence aux 10 commandements ou encore aux 10 ans de pouvoir, l’auteur lance « surtout 10 exhortations à l’endroit des Béninois et Africains ». « Nous avons ce devoir de contribuer au développement de notre pays ». Et pour lui, l’actuel chef de l’Etat en a montré le chemin.
Olivier Noukpokinnou salue particulièrement « l’audace » avec laquelle le chef de l’Etat a initié et mené les réformes. Il a souligné que ces réformes étaient attendues, mais personne n’était prêt à faire les sacrifices nécessaires. A ce titre, l’auteur reconnait que tous les anciens gouvernants avaient de « bons projets de société ». Ce qui manquait selon lui, c’est le « courage de payer » le prix nécessaire.Il a par ailleurs rappelé que Patrice Talon a, durant son mandat, révélé une autre dimension du social. « Désormais, le social, c’est la qualité du service public rendu par ceux que nous mettons à la tête de nos institutions », a soutenu le professeur Euloge Ogouwalé, le préfacier.
La « terre sacrée »
A travers le livre « Héritage : Osons espérer – agir », l’auteur voudrait également inviter les Béninois de tous bords à privilégier l’intérêt supérieur de la nation en toute chose. Puisque, estime-t-il, le Bénin est « la terre sacrée qu’il faut préserver », car il est destiné à perdurer au-delà des générations. Cet intérêt supérieur de la nation se traduit également par la tempérance du chef de l’Etat dans le choix de son dauphin.
Olivier Noukpokinnou y décrypte une leçon : celle d’aller au-delà de la personne.
« En réalité, il nous dit que le dauphin n’a pas de visage, mais c’est un système que nous devons renforcer et faire durer dans le temps, de sorte que n’importe qui comprenant ce système, peut continuer à mieux gérer le pays », a-t-il expliqué.
« Ce livre nous montre la démarche, les itinéraires à emprunter par chacun pour bâtir un futur choisi et refuser l’avenir imposé par notre mental », a indiqué le professeur Euloge Ogouwalé. Il y voit un « outil puissant de transformation de notre mentalité pour accélérer notre marche vers le développement individuel et collectif ».
Malgré tant d’exemples, Olivier Noukpokinnou reconnaît qu’il reste à faire. Il aurait souhaité par exemple une révision du code de la famille. Cela permettrait de garantir un statut aux femmes de polygames n’ayant pas eu droit au mariage civil. Ou encore un programme spécial au profit des jeunes.
Note sur l’auteur
« Olivier Noukpokinnou est un militant engagé. Il appartient à un parti politique ». De ce fait, publier un tel livre à la fin d’un régime relève « de l’audace », a salué Dr Thanguy Agoï. L’auteur laisse ainsi un témoignage écrit des acquis du régime en place pour la postérité et qu’il ne saurait renier, a-t-il fait observer.
Olivier Noukpokinnou, économiste-gestionnaire est un jeune et ardent défenseur du développement inclusif. Il a initié plusieurs programmes en faveur du développement des jeunes, l’entrepreneuriat et l’employabilité. Il a aussi mis en place plusieurs mouvements et organisations de promotion du développement inclusif.
L’auteur de « Héritage : Osons espérer – agir » a obtenu ses diplômes universitaires à l’université d’Abomey-Calavi et au Centre africain d’études supérieures en gestion (Cesag) de Dakar au Sénégal. Il a collaboré avec plusieurs institutions internationales dont l’Union africaine, la Cedeao et le Programme des nations unies pour le développement (Pnud).
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