Alors que la gestion des déchets domestiques reste un défi majeur dans de nombreuses localités, l’activiste environnemental Pierre G. Dossa propose une mesure audacieuse : intégrer l’obligation d’avoir une poubelle dans le processus de construction des nouvelles maisons. Une solution qui, selon lui, pourrait transformer durablement notre rapport aux déchets.
Dans plusieurs quartiers urbains et périurbains, les scènes d’ordures ménagères jetées en pleine rue ou dans la nature sont devenues monnaie courante. Malgré les efforts, une réalité persiste : de nombreux ménages ne possèdent toujours pas de poubelles appropriées pour le tri et le stockage des déchets.
Face à ce constat, Pierre G. Dossa, activiste engagé pour la cause environnementale et sensibilisateur aguerri, lance une proposition inédite. Selon lui, « Il est temps de s’attaquer au problème à la base. Les mairies devraient imposer, dans les démarches de permis d’habiter, la présence obligatoire d’au moins une poubelle domestique. »
Pour Pierre G. Dossa, cette mesure, bien que simple, pourrait avoir un effet structurant à long terme. Il suggère même que les autorités communales aillent plus loin : « Il ne s’agit pas seulement d’une exigence administrative. Il faudrait que, lors de l’inspection préalable à l’habitation, les agents municipaux vérifient physiquement la présence d’une poubelle, tout comme ils vérifient les installations sanitaires ou électriques.»
Une mesure préventive
Cette approche permettrait de normaliser l’usage de la poubelle comme un élément indispensable du logement, au même titre que l’eau ou l’électricité. « Cela contribuera à une réduction significative du rejet anarchique des déchets dans l’environnement. C’est une façon de prévenir plutôt que de guérir », insiste Pierre G. Dossa.
Il s’agit là d’un changement de paradigme : au lieu de multiplier les campagnes de ramassage post-déchets, cette stratégie mise sur l’installation systématique d’un outil de gestion dès la naissance du ménage.
Cependant, une telle initiative nécessiterait la collaboration active des communes, des urbanistes, et surtout des citoyens eux-mêmes. « Les autorités doivent jouer leur rôle, mais c’est à chacun de nous de prendre conscience que la propreté commence dans notre propre maison », conclut Pierre G. Dossa.
