Le club “Olivier Noukpokinnou et ses ami(e)s” a lancé samedi 1er juin la première édition de l’opération “Bonne chance aux candidat(e)s”. Dans un élan de charité, des enveloppes financières de 3000F et 4000F ont été remises aux candidats aux divers examens nationaux du Cep, Bepc et Bac. L’opération a impacté près d’une dizaine d’écoles et collèges de la commune d’Abomey-Calavi. L’objectif est d’assurer aux bénéficiaires de merveilleux moments de composition.
« On ne peut qu’apprécier ce que vous venez de faire. Vous avez pensé à ajouter un plus à vos enfants, vos frères et sœurs pour que les jours des examens ils puissent vraiment se mettre au pas et être à l’heure parce que ce qui peut leur manquer c’est ça que vous venez de leur ajouter (…) Je suis très content. Je ne peux que souhaiter longévité à l’initiative », a formulé le président d’une association des parents d’élèves.
Dans chaque école ou collège, 20 à 40 apprenants ont été ciblés. L’assistance financière du club “Olivier Noukpokinnou et ses ami(e)s” a surtout pris en compte les élèves démunis. L’initiative a été saluée à chaque étape par l’enthousiasme aussi bien des apprenants que des responsables des établissements parcourus. « Nous vous remercions pour ce geste que vous venez de faire et vous promettons de faire preuve de conscience », a déclaré un des bénéficiaires.
« C’est pour la première fois nous voyons ce geste. Nous reconnaissons que c’est un geste qui va aider les enfants pendant les 3 jours de composition et soulager les peines des parents qui peut-être ces jours-là auront du mal à nourrir ces enfants et les mettre dans de meilleures conditions. Dieu vous bénisse ! », appuie un enseignant.
Gratitude
La première édition de l’opération “Bonne chance aux candidat(e)s” ne s’est pas déroulée sans anicroches. Dans certains collèges ou établissements, l’opinion a pensé à un geste politique, électoraliste, relève l’attaché de presse de l’initiateur.
Même s’il n’a pas composé en son temps dans des conditions difficiles, Olivier Noukpokinnou est conscient que tous les apprenants n’ont pas cette chance. L’inégalité des conditions de vie justifie donc le geste de solidarité qu’il a lancé en collaboration avec ses ami(e)s.
« L’idée a germé en mai 2023. Je m’étais alors rappelé de ces moments de bonheur passés pendant mes examens nationaux avant l’université. Traité comme un prince avec plus d’argent de poche pour le repas et un moyen de transport à ma disposition, je passais les jours d’examen sans stress. Alors, avec mes ami(e)s, on s’est dit qu’il peut y avoir parmi les candidats, ceux ou celles qui n’auront pas droit à ce privilège. D’où l’idée de l’opération d’appui aux candidats dont les parents sont en difficulté », explique le gestionnaire-économiste.
Son souhait est donc d’impacter plus d’écoliers lors des éditions à venir. A cet effet, Olivier Noukpokinnou espère plus de mobilisation de la part des acteurs.
