En République démocratique du Congo, l’Église catholique, qui dirige plus de 18 000 écoles, refuse de laisser les jeunes filles enceintes poursuivre leur scolarité dans ses établissements.
«Dans nos écoles, ça ne peut pas passer», jure Donatien Nsholé, porte parole des évêques congolais cité par RFI.
L’Église Catholique justifie sa position par la convention qui régit le fonctionnement de ces écoles, dont l’article 15 « insiste sur la moralité et la discipline de l’élève en matière de mœurs ». Par conséquent, «Maintenir en classe une mère-fille serait donc contraire à ces principes, estime l’Église.», rapporte le média français.
L’Église Catholique opte alors simplement au transfèrement, vers les écoles publiques, des jeunes filles qui tombent enceintes sur les bancs.
L’Église Catholiques réagissait à une note circulaire signée lundi 14 juillet, par la ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, laquelle ordonnait le maintien des élèves enceintes au nom d’une éducation inclusive et respectueuse de l’égalité des genres en République démocratique du Congo, souligne Radio Okapi.
