La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) a rendu public le jeudi 13 mars, sa décision sur les activités des médias pendant la période de précampagne pour le compte des élections municipales et communales de 2020. C’est au cours d’une séance avec les hommes des médias à Cotonou.
Selon cette décision, 13 articles au total règlementent désormais les activités des médias pendant la période de précampagne. Selon la Haac, la période de précampagne couvre du 5 février à 00 heure au 30 avril 2020 à minuit. Durant cette période, il est interdit à tous les médias, la diffusion de tout élément de campagne électorale relatif aux élections communales et municipales du 17 mai prochain, conformément à l’article 47 du code électoral de la République du Bénin. Toutefois, les médias sont autorisés à diffuser au cours de la précampagne, “tout élément relatif aux élections communales et municipales de l’année 2020, notamment les rencontres d’échanges et d’information, les déclarations d’adhésion et les cérémonies d’installation des cellules des partis politiques sur toute l’étendue du territoire national ; les communiqués et avis de réunion des partis politiques, des organisations et mouvements politiques ainsi que des candidats”. Ainsi, les médias publics et privés sont invités pendant la période à privilégier la couverture des activités d’informations électorales des institutions de la République et ministères intervenant dans l’organisation desdites élections. Durant cette période, les médias audiovisuels privés doivent aussi veiller à l’observation stricte des obligations résultant de la convention signée avec la Haac, au respect du caractère pluraliste et du principe de l’équilibre en matière d’information.
D’autres sujets ont été également abordés au cours de la rencontre. Ils sont pour la plupart relatifs à la carte de presse et à la délivrance de l’autorisation d’existence légale à des médias en ligne. À toutes ces préoccupations la Vice-présidente de la Haac, Cicile Ahoumenou a rassuré les l’assistance que l’institution est à pied-œuvre pour leur donner satisfaction.
Par Raymond FALADE